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Publié par Christian Hivert

images-2CONFESSION

 

Je suis très attaché à mon indépendance,

Autant que faire ce peu.

Les seuls liens que je porte

Sont ceux de l’amitié qui ne s’expliquent pas.

On peut m’apprivoiser tout comme le renard

Celui du Petit Prince.

Pour le reste, je me sens plus loup

Que chien de ferme.

Si quelqu’un me déçoit

Je me dis qu’après tout

Je l’avais trop chargé du poids de mes désirs.

C’est à la môme Piaf que je suis redevable

D’avoir compris cela pour l’avoir entendu

Commenter sa chanson « Je ne regrette rien ».

Soyez à mon égard aussi compréhensif.

Qui connait la portée en acte et en parole

De ses comportements ?

Qu’il est lourd le manteau qu’on met sur nos épaules

Quand il nous faut jouer La Comedia dell’Arte

Dans un rôle trop grand, qui souvent nous dépasse.

Depuis que j’ai cessé de monter sur les planches

Je reçois en écho des lettres d’inconnus

Qui m’ont croisé un soir,

Quand j’étais saltimbanque.

Et qui me disent avoir été touché au cœur. 

Que pouvais-je en savoir quand tombait le rideau

Et que je rentrais seul dans ma chambre d’hôtel

Dont le marbre ébréché de la table de nuit

S’harmonisait si bien au papier peint à fleur.

Ceux qui sont du métier savent de quoi je parle.

Combien j’ai jalousé l’artisan ébéniste

Qui touche de ses mains l’objet de son travail

Alors que je n’avais, le spectacle achevé

Que le crépitement des bravos qui s’éteignent.

Aujourd’hui grâce à vous, je vous dois de revivre.

Il était juste temps car j’allais m’en aller.

                                                                                      P.SELOS

                                                                             Paris, Octobre 2012

 

 

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