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Publié par Christian Hivert

mc41.jpgMAISON DU NORD.


Il a suffi d’une bourrasque

Forte à vous décorner les bœufs

Pour que ce vent là me ramène

D’un coup dans ma maison du Nord

Sur une rue à gros pavés.

 

J’ai tout revu dans l’instant même.

Comme alignée entre deux livres,

Etroite et haute, en briques rouges,

Elle mitoyait contre le froid

En s’épaulant sur ses voisines.

 

Dès qu’on avait poussé la porte

Et celle du bout du couloir

La grosse cuisinière en fonte

Vous assaillait de sa chaleur,

Et l’on rosissait à vue d’œil.

 

Le carillon sonnant les heures

En les doublant façon Big Ben

Interrompait les visiteurs

Sans souci de la politesse.

Et ça ne dérangeait personne.

 

Afin de réchauffer les chambres

L’imposte en bas des deux étages

Restait en permanence ouverte

Sur les escaliers-toboggan

Quand on y manquait une marche.

 

Le salon regardait  la rue

Ensuite venait la cuisine,  

Que prolongeait la véranda

Prise en partie sur le jardin.

A l’extérieur, les cabinets.

 

La porte en bois percée d’un cœur

Avait l’hiver un avantage

Car on ne s’y attardait pas,

Surtout s’il gelait à pierre fendre,

Ce qui était souvent le cas.

 

Pourtant l’été voyait fleurir

Le cyclamen et la glycine

Qui bordaient la petite allée

Qui conduisait à l’atelier

Pour des éternels bricolages.

 

Je crois n’avoir rien oublié

Je pense être resté fidèle

Comme le suis à mon passé.


P.SELOS   Paris, Janvier 2013

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