Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les incontournables

Chansons gratuites sur son site

       Les cons sont là

19 Tout s'arrange Tout s'arrange

06 Piste 06 12 Deux

Quinze-ans.m4a Quinze-ans

Mon amour Mon amour

Romans pdf gratuits:

Kahina,

De l'autre côté de la rivière,

Ne peut être vendu

Assemblée

 

 

 

Possible n°9 Possible n°9

Les mémoires d'un poilu de 14, par Gaston HivertLes mémoires d'un poilu de 14, par Gaston Hivert

brochure-comite-des-mal-log-s-1991Comite des Mal Logés:1991

DAL : les mensonges Dal : les mensonges

Les liens Opac du DAL Les liens Opac du DAL

 Réquisitions inflammables Réquisitions inflammables

QECSI.pdf Quelques Elements d'une Critique de la Société Industrielle.pdf

Guerin-Pour-le-communisme-libertaire Guerin-Pour-le-communisme-libertaire

Publié par Christian Hivert

 SALON-DES-EDITEURS-INDEPENDANTS-PARIS-NOV-2011.jpg

 

DE MA FENÊTRE

 

Je n’ai pas de chanson qui parle de Paris.

J’en suis amoureux fou mais cette ville phare

Possède tant d’amants inconnus ou célèbres

Que tout est déjà dit.

 

Mais cette métropole est faite de quartiers

Qui sont d’anciens villages gagnés sur la campagne

Et qui ont une histoire.

 

Il y a ceux du plaisir et ceux de la révolte

Des faubourgs artisans, des zones ouvrières

Dans sa périphérie.

 

Face au square d’Anvers, juste au pied de Montmartre,

En bas on s’y amuse ; tout au sommet l’on prie.

Je suis dans l’entre deux.

 

On peut croiser ainsi de croyants pèlerins

Avec des écossais qui soulèvent leur kilt

Et leur montre leur cul.

 

C’est le lieu préféré des troisièmes mi-temps,

Où l’on enterre aussi une vie de garçon

A la bière, au champagne.

 

Quand on n’a pas de thune, on peut pour presque rien

Rhabiller un bonhomme à la foire à farfouille,

Des pieds jusqu’à la tête.

 

Entre Barbès et Blanche, en passant par Pigalle,

Des salles de concert  aux cabarets miteux

La nuit est à la fête.

 

Aux tout petits matins, mêlée aux cris d’ivrognes

Monte de temps à autre la plainte déchirante

D’un drogué sans sa coc.

 

Ne croyez nullement, par  ce que je vous conte

Qu’autour de mon immeuble on y risque sa mort.

On n’y est jamais seul.

 

Dans les quartiers huppés, un appel « au secours »

N’est jamais entendu dans une rue  déserte.

Le bourgeois fait le sourd.

 

Il me suffit, le jour, en ouvrant ma fenêtre,

De voir que l’on accourt de tout le monde entier

Pour visiter ma ville.

 

Et je mesure alors la chance qui est mienne

De pouvoir disposer autant que je le veux

De cette ile au trésor.

 

En partir en sachant qu’on va y retourner

Est un double bonheur qui tient du privilège

Paris ! Mon port d’attache !

 

    P.SELOS

         Paris, Mars 2013

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article