Machine à rêver
PLAISIR D’ÉCRIRE.
Après une interruption pour raison de santé, je retrouve avec gourmandise le clavier de mon ordinateur.
Je n’ai pas l’angoisse de certains devant la feuille blanche bien que j’ai cherché parfois à me faire peur pour tenter d’en éprouver la sensation. J’imagine la chose
Depuis l’enfance, je suis une machine à rêver, à inventer et à m’évader sans entrave. Cela donne un avantage considérable sur ceux qui « fabriquent de l’écriture ».
Ce n’est pas de ma part un jugement péjoratif car en plus du talent, cela implique beaucoup de travail, donc de courage.
Je n’aurais jamais pu devenir « un forçat en littérature ».
On dit souvent qu’un artiste qui n’a pas le trac et prétend ne pas sa nature spontanée
n’a pas de talent. En fait, à chacun son rapport à la création.
Aujourd’hui, je sais que je ne serai jamais en panne d’inspiration car elle se nourrit inconsciemment de mon amour pour l’existence et de ma curiosité insatiable.
Tant que mon intégrité physique et mentale me le permettra, je ferai mon de « correspondant de vie ».
P.SELOS
Paris, le 21 Janvier 2015