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Publié par Christian Hivert

Le «hold-up» de la liberté d’expression est en marche
 
 

Par Jean Michel Moriset

Je re-publie ici avec son accord (dont je la remercie chaleureusement) cet article d'Amèle Debey, journaliste et fondatrice de L'Impertinent média. Comme elle l'explique elle-même, alors qu'elle s'apprêtait à rédiger un article fair-play mais critique sur le film, elle a été (comme nombre de citoyennes et citoyens de nos pays) choquée par la campagne de dénigrement, de propagande et même de censure contre ce documentaire puisqu'il s'est retrouvé interdit de diffusion par les plateformes en ligne (Facebook, Instagram, Youtube, LinkedIn, et même Viméo, qui en était le diffuseur commercial, contrat à l'appui).

Tout ceci pour un documentaire dont on peut évidemment (et même doit !) contester les thèses mais qui est irréprochable sur le plan du droit : tout comme le livre de Christian Perronne ("Y a-t-il une erreur qu'ils n'ont pas commise ? Covid-19 : l'union sacrée de l'incompétence et l'arrogance") avait ulcéré les zautorités politiques et sanitaires, absolument rien dans son contenu n'a pu faire l'objet d'une plainte en diffamation tant il est solidement documenté.

La fureur des médias (50 d'entre eux embouchant la même trompette propagandiste dans nos pays francophones au même moment, avec le même jargon hérité des dictatures !) est un autre symptôme somptueux du mal.

Et c'est bien là le principal intérêt du film : dérangeant (à tort ou à raison) au point où il le fait, il révèle par leur mauvaise conduite la partialité et la malhonnêteté des pouvoirs en place comme des médias.

Le Monde (financé par l'oncle Bill) et Libération (aux mains de l'intrigant Patrick Drahi, multimilliardaire qui doit son empire à la montagne de dettes accumulées) ont produit des "débunkages" de qualité médiocre et qui eux aussi vont dans le sens de porter crédit au film ! Pour les amateurs, voici le lien vers un contre-débunkage qui vaut le détour, montrant, dans sa grande sobriété, la médiocrité de la critique - remarque valant chez nous pour le malheureux Heidi News, qui se targue (une fois de plus) d'expliquer aux gens de manière infantilisante, pseudo-journalistique et pédante ce qu'ils doivent penser...

Et donc au fond tout ce ramdam pose la vraie question : sommes-nous encore en démocratie ? Sommes-nous encore attachés à la liberté d'opinion et d'expression ? Est-il normal que les médias, dont la diversité devrait être acquise, annonnant tous les mêmes partitions pré-écrites par les trois grandes agences mondiales, produisent ce qui est, objectivement, une propagande mondiale comme l'analyse du traitement médiatique de l'HCQ le démontre ?

Et l'on a la surprise de constater (à nouveau, ce n'est hélas pas vraiment une surprise) que la gauche est dans l'ensemble encore pire que la droite en matière de défense de la liberté d'expression et des droits fondamentaux.

On me fait le reproche (et je le comprends) d'être parfois excessif dans mes prises de position. J'essaye de le faire toujours de la manière la plus documentée possible - seuls ceux qui refusent de lire mes textes peuvent m'accuser de ne pas connaître mon sujet (!) ou d'avancer des propos invérifiables. Il n'en reste pas moins une part de vérité dans la critique : je suis en effet convaincu qu'il faut parfois franchir certaines lignes pour, grâce aux réactions que cela provoque, pouvoir exposer en pleine lumière la réalité du mensonge.

Je ne le fais pas de gaîté de cœur, connaissant les risques associés et en subissant bien sûr les conséquences, mais parce que je me trouve assez solide à ce stade de ma vie et de mon parcours pour le faire en toute connaissance de cause.

Car la situation est VRAIMENT grave, et bien pire que la plupart des gens peuvent l'imaginer du fait de la collusion d'intérêts massive à laquelle nos autorités sont systémiquement inféodées. Le combat est donc non seulement utile mais absolument nécessaire. Et oui, la provocation (face à la tyrannie) fait aussi partie des quelques armes (pacifiques) que nous avons à disposition dans un combat à forces immensément inégales - Assange et Snowden entre autres pourraient en témoigner.

 

Nous y voilà donc !
 
On voit donc bien ici à quel point ce film fait peur à ceux qui ont vraiment le pouvoir.
 
Avis aux complotophobes et à ceux qui se battaient pour les libertés fondamentales avant de troquer leurs godasses pour des pantoufles...
 
Françoise Giroud le disait, le fascisme ça entre tout doucement pendant que les gauchistes voient des extrémistes de droite partout où les maffias capitalistes le leur disent... pendant que ceux-ci prennent l'entier du pouvoir en douce.

 

 

Le «hold-up» de la liberté d’expression est en marche

par Amèle Debey

Le documentaire Hold-Up, diffusé mercredi dernier sur Vimeo, a eu pour réaction de déclencher les positions qu’il dénonce: conformisme absolu, soumission aveugle, intolérance face aux opinions divergentes, biais médiatique, censure par les tribunaux du Web et assassinat de la liberté d’expression dans les grandes largeurs. Les détracteurs de Hold-Up se rendent-ils compte des conséquences délétères et contreproductives de leur acharnement aveugle sur l’opinion, alimenté par la bienpensance et la pensée unique? Il semblerait que la raison ne soit pas près de rejoindre le débat, puisque débat il n’y a pas.

«L’effet Streisand est un phénomène médiatique au cours duquel la volonté d’empêcher la divulgation d’informations que l'on aimerait garder cachées — qu'il s'agisse de simples rumeurs ou de faits véridiques — déclenche le résultat inverse. Par ses efforts, la victime de l'effet Streisand encourage malgré elle l'exposition d'une publication qu'elle souhaitait voir ignorée».

A la base, j’avais prévu un froid compte rendu du film Hold-Up, dont il y aurait effectivement beaucoup à dire tant il n’est pas dénué de problèmes. Exercice rendu inutile, puisque des journalistes aguerris au milieu scientifique se sont précipités pour faire ce travail de vérification. Des «débunkages» et des alertes à la fake news fleurissent sur internet. Les Décodeurs du Monde se sont fendus d’un article et d’un live chat pour répondre aux questions des internautes. Les moyens mis en place pour démonter le docu de Pierre Barnérias et rétablir certaines vérités ne manquent pas. On peut d’ailleurs saluer l’effort, tout en regrettant la manière et la proportion, puisque ces réactions légitimes et utiles se sont muées en censure.

 

Suppressions en série

Vimeo, la plateforme qui hébergeait la version payante du documentaire, l’a supprimé sans sommation. Les créateurs sont parvenus à récolter assez d’argent pour couvrir leurs frais et le diffuser gratuitement sur d’autres plateformes, comme Odysée, mais nul ne sait jusqu’à quand. La cagnotte hébergée sur Tipeee (dont l’un des investisseurs est Xavier Niel) a été suspendue. Du côté de Ulule, plateforme de crowdfunding qui a servi en partie à recueillir les dons pour réaliser Hold-Up, on n’assume pas. Son PDG s’est désolidarisé de son contenu dans un long message posté sur Twitter. Tout comme Philippe Douste-Blazy, médecin et homme politique français, qui intervient dans le long-métrage et qui a demandé à en être retiré.

Contacté par téléphone, Pierre Barnérias affirme tomber des nues: «J’ai envoyé le film cinq jours avant à tous les intervenants. Phillippe Douste-Blazy pouvait me dire non. Il a accepté de venir, il a vu le titre, il a vu le sujet, on en a parlé ensemble, je lui ai indiqué l’identité des autres témoins. Pourquoi faire marche arrière maintenant?», s’interroge l’ancien journaliste, qui ne comprend pas la censure dont son film fait l’objet.

L’acharnement de certains internautes, dont des politiciens macronnistes, pour imposer leur vision à la cantonade a, une fois de plus, pris le débat en otage. Exit les interrogations légitimes et les remises en question, les incohérences, les «mensonges d’Etat» et les nombreuses erreurs – volontaires ou pas – qui resteront dans l’histoire. Avec, en toile de fond, la question à trois milliards: jusqu’où ira-t-on dans la négation des libertés individuelles? Tout cela est relégué au second plan.

 

Pour lire la suite : lien vers l'article sur L'Indépendant média.

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