LE SOUFFLE : P.SELOS
De la pneuma grecque au Qi vital du Tao, tentative de réponse à l’interrogation sur les origines posée par les civilisations et cultures actuelles ou disparues, la symbolique n’en finit pas d’exploiter la notion de souffle primordial.
Je ne me situerai pas en rapport à un tel contexte, laissant aux diverses croyances ou hypothèses scientifiques le soin d’en débattre.
Le libre penseur que suis devenu a définitivement tiré un trait sur le sujet.
C’est alors que je ressens la plénitude de mon état d’indépendance.
Plus me plais d’en parcourir l’univers poétique inépuisable.
L’enfant souffleur de pissenlit ne sait pas qu’il sème à tous vents, tel le père Larousse propageant du savoir.
Regard émerveillé, instant pur et unique où l’on souhaiterait que dure l’innocence.
Quand les aigrettes se dispersent une à une dans toutes les directions pour retomber plus loin au sol, telle une poussière d’étoiles,
Je fais des rêves d’apesanteur.
P.SELOS
Paris, le 22 Septembre 2015