Les maitres de l'inhumanité
mercredi 27 février 2013 par John Kaltenbrunner
Lorsque l’on s’intéresse à l’histoire des sciences, on tombe souvent sur des individus conformes au type du "savant fou", du scientifique cruel, possédé d’orgueil, de volonté de puissance, d’ambition ou de cupidité ; ou des quatre à la fois. Un grand savant, méchant homme, est une terrible chose. Voyez, parmi des milliers d’exemples, John Von Neuman, l’auteur de la théorie des jeux, artisan du Plan Manhattan et de la bombe à hydrogène.
Ou Ken Alibekov, le biologiste criminel qui s’ingéniait à rendre plus efficace le virus de la variole, pour le compte de l’Union soviétique, avant de vendre ses talents aux Etats-Unis. Ou encore Jose Delgado, ce neurophysicien espagnol oeuvrant à une "société psychocivilisée" grâce à des implants cérébraux destinés au contrôle des populations. On pourrait en faire des dictionnaires.
Au début, quand on rencontre un de ces personnages, on tressaille, on croit à une exception. Avec la répétition, on s’aperçoit du contraire : c’est le bienfaiteur de l’humanité qui est l’exception, l’humble chercheur humain, dévoué et désintéressé - parmi la foule des tâcherons laborieux et indifférents.
Vous en connaissez beaucoup, au CEA, au MIT, chez Monsanto, Novartis, IBM, ou à la tête de leur start up ? ... Oui, hein, pas de quoi remplir un calepin.
C’est que dans le langage inversé de l’idéologie, le "bon savant", le "bienfaiteur de l’humanité", est le manteau dont se couvre l’inhumaine masse des entrepreneurs et criminels scientifiques. Ils ne mentent pas à moitié - ce serait maladroit. Ils mentent absolument, afin de boucher toute faille par où la vérité pourrait se faire jour.
Nous vous avons parlé des malfaiteurs de Minatec et des nanotechnologies, de Clinatec et des neurotechnologies. Cette fois, nous vous parlons de Philippe Marlière, un malfaiteur de Genopole, du CEA, de moult start up et de la biologie de synthèse.
Découvrons ce promoteur de la "démiurgie génétique" et de la "biodiversité artificielle" dans ce texte de John Kaltenbrunner.
(Pour lire le texte, cliquer sur l’icône ci-dessous.)
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