La vie continue : P.SELOS
POUR LA VIE
Je ne suis pas « fêtes foraines » mais pour entendre hurler les filles, je faisais des tours de chenille … Mais c’était quand ?
Je ne peux plus prendre prétexte d’y mener mes petits enfants ; je suis trop vieux, ils sont trop grands.
Parfois, sur la Butte Montmartre, avec ma barbe et ma casquette, je suis pris encore bien souvent pour un vieux marin en goguette.
Sans parodier Apollinaire, de mes amis qu’il m’en souvienne aux heures de joie. À quoi sert d’avoir en mémoire les mauvais jours ? Ils sont passés, n’en parlons plus.
Il ne faut surtout pas attendre les fêtes qui sont programmées : Noël et Pâques, la Saint Glinglin et les bals du Quatorze Juillet.
Au nom de ceux qui sont partis, je n’ai pas droit d’être bégueule, car je suis encore de ce monde.
« À-Dieu-Vat’ ! » Comme on dit à Brest, pour l’instant, la vie continue.
P.SELOS
Paris, Le 27 Mars 2015