Le Glauque râle ,
Le Glauque râle Par Jcb
Le 15/03/2014
Revenant de la mort parmi les vivants, extirpé du néant, libéré de la vie, se laissant aller à la calme et noire nuit infinie, et au repos de ceux qui s’endorment dans l’espoir de dormir. Aux cris vaillants des vivants le souffle froid et muet de la mort ! Et de la colère de s’émouvoir à nouveau !
De cette joie que l’on agite en étendards et éperdument juste pour plaire à ce qui s’en défendent. Choque la vie ? La mort choque autant ceux qui ne le sont pas que la vie répugne les morts. Pense t on aux morts autrement que par soi-même ? Joie de la mort ! Et des pleurs sans fin…
Que les morts ne ratent ils que cette triste scène, pathétique vie accable. Mais pourquoi tant d’acharnement à dans son ensemble n’avoir d’autre choix que devenir les propres esclaves de sa propre agonie, et tout en se baignant d’un égoïsme presque hilarant ?
La mort n’a au moins pas cette fierté, elle est humble et silencieuse. Elle se dresse là comme un parasite de l’Homme. Evertuez vous donc, vous, humains ! Eventrez votre terre mère ! Arrachez vous aveuglement à la vie ! Vous, qui éventrez votre propre terre, celle qui vous a fait devenir ce que vous êtes devenus.
Avide de survie. Et qui s’acharne à ne pas chercher la trajectoire ultime de ce non sens. De cet Homme risible. Eteignez donc vos haines, bannissez les, vous mourrez lentement. Tuez vous les uns les autres, mais ne le penser jamais et surtout ne le dites à personne.
Ne vous affranchissez pas ni de la vie ni de la mort, creusez. Pensez en douceur. A la Beauté. A l’Amour inventé et sublimé, prôné. A la gloire. Et pourquoi pas ? Vivez à votre gré, dans vos cellules qui ne cessent de grandir. A vos haines non entendus, voila l’adhérence de l’Homme qui jaillit dans un cri tout au plus étouffé, car les hurleurs n’attendent rien d’autre qu’un cri où un soupçon pour hurler avec vous !
De cette agonie ? Hélas. Vous n’êtes rien d’autre que d’égoïstes menteurs. Voilà ce qui est. Tout cela n’est valable que sous la vieille légitimité d’une Histoire qui terriblement suit son cours. Lentement mais sûrement, redondante mais si familière.
Quand à l’avenir, n’y songeons pas, restez dans vos cellules ! Restez dans vos cellules ! Non. Un cri de survie ? Résolument non. Pas le temps de s’égarer au questionnement, ne nous écartons pas de notre Destinée. De la misère qui prends le pas de cet humain que l’on regarde à peine, soi disant fou… De cette lente marche… De cette euthanasie générale…
Un comble absolu ! Honte à vous ! Vous, les non-fous. Profitez de votre vie, elle ne durera pas. Alors que tonne dans la Terre quelques volcans éteints, surtout accablez les, sauvegardez vos instincts, vous, humains, vous êtes pire que les animaux les plus féroces.
Vous pensez régner ? Vous mourrez. La Nature reprendra son droit, n’ayez crainte. Vous êtes moins évolué que le riz que vous consommez à outrance. Alors… Profitez en ! Mais surtout garder vos maigres convictions du bien fondé de vos actions autodestructrices. Vous, humains.
Par Jcb
Le 15/03/2014