POUR LA VIE. : P.SELOS
POUR LA VIE.
Ceux qui tremblent comme des feuilles au vent de la peur de mourir alors que, même dans la guerre, d’autres s’accrochent à la vie, ne sont que des «invertébrés».
Les sans toits, fils de la misère en terres pas toujours exotiques, tous les exclus des bidonvilles, marginaux des camps provisoires, revendiquent le droit d’aimer et d’avoir des enfants-soleil pour éclairer leur quotidien.
L’argent ne justifie pas tout et surtout pas le monopole du droit de procréer aux fins de léguer sa fortune ou ses biens à des héritiers au seul titre de leur naissance.
Le sort des hommes est disparate et l’égalité utopique mais elle se doit d’être un moteur pour obtenir plus de justice.
De la misère, on sait les causes. Il suffit d’en faire l’inventaire pour les traiter point après point.
Au-delà de nos égoïsmes, la solution est des plus simples. Certains ont tout, d’autres n’ont rien. Il pourrait être concevable de faire une péréquation, à l’échelle de chacun de nous.
Je sais que ce n’est pas facile mais c’est par de petites choses qui paraissent insignifiantes à nos yeux, que, pour d’autres, elles sont le début du bonheur.
Le premier acte politique, dans la lutte pour l’équité dans la société qui est aussi la nôtre, c’est la mise en pratique de l’idéal que nous défendons.
Les paroles ne suffisent plus.
La conscience exige la rigueur de l’engagement.
Pour initier un processus commun, seul l’exemplarité est porteuse.
P.SELOS
Paris, le 18 Janvier 2015