INVENTER DEMAIN : P.SELOS
Je sais qu’il ne faut plus refaire les erreurs d’hier. Je ne suis pas le seul à en convenir.
On n’entend partout parler que de think tanks ou laboratoires d’idées mais le commun des mortels, dont je suis, n’y a pas accès. On y est coopté en fonction de sensibilités politiques diverses ainsi qu’au degré d’influence qu’on vous attribue. Or les courants dont ils émanent ayant déjà fait la preuve, via le pouvoir, de leur manque de vision à long terme, on est en mesure de douter de leur capacité à résoudre cette crise de société.
Je partage totalement la conviction qui se fait de plus en plus entendre qu’il faut doter le pays d’une nouvelle constitution, qu’on change ou non de numéro de République.
Mais la dite constitution se doit d’être au service du citoyen et non l’instrument des partis politiques.
La tâche est vaste : Révision du processus électoral, durée limité des mandats avec contrôle régulier des résultats en relation avec les promesses de campagne non tenues et si c’est le cas, annulation de la validité de l’élection avec renvoi à la mandature suivante.
Enfin, remise en cause des pouvoirs discrétionnaires du Président de la République.
Seule la société civile, via la voie des urnes, en privilégiant l’élection d’individus compétents et de mérites, peut rendre aux chambres parlementaires leur rôle de proposition et de contrepouvoir.
En conclusion, cette petite annonce :
« Démocratie en péril cherche peuple courageux pour éviter naufrage.»
P.SELOS
Paris, Septembre 2014