DIEUDONNÉ Ou l’humour dévoyé : P.SELOS
DIEUDONNÉ
Ou l’humour dévoyé
Je ne suis pas juif. J’espère que ça n’est pas une tare. Selon certaines théories démographiques, il y a autant de probabilités que je descende de Saint Louis que d’un porteur de rouelle jaune imposée par les capétiens médiévaux, à l’image du modèle du ghetto romain.
À ce sujet, l’Église a prétendu que c’était une mesure de protection envers la communauté hébraïque alors qu’elle ne se privait pas de la qualifier de déicide.
Je n’ai jamais caché mon opinion antisioniste qui ne s’en réfère à aucun concept raciste.
J’estime que les révisionnistes sont des êtres malfaisants fomenteurs de haine et que les démocraties, sous prétexte de liberté de pensée, ne font rien pour éradiquer cette dérive. Les lois qu’elles ont édictées en ce sens ne sont jamais appliquées.
Il apparait clairement que cette frange extrémiste est instrumentalisée par les divers courants politiques pour exploiter la peur
auprès des citoyens lobotomisés.. La Droite ne s’est pas privée de flirter avec le vieux fond xénophobe d’une France amnésique alors que nous ne sommes constitués que d’une succession de vagues d’invasions d’ethnies sans lesquelles nous n’aurions jamais existé en tant que nation.
Dieudonné et ses complices me donne envie de « gerber ». Approuver qu’on puisse décapiter un homme au couteau, enterrer vivantes des femmes après les avoir violées, éviscéré des enfants devant leur mère, c’est finir par faire d’Adolphe Hitler un bon papa gâteau.
Où s’arrête la responsabilité ? Où commence la démence ?
P.SELOS Paris le 6 Septembre 2014